30 juin 2021
Retour sur un Bol D’Or Mirabaud maîtrisé pour l’équipe du D35 Emil One
Le Bol d’Or Mirabaud est l’une des régates les plus attendues de l’année et l’une des courses favorites de Christian Wahl qui l’a déjà remportée sept fois. Chaque édition a sa particularité, son lot de suspens, son histoire, ses conditions météorologiques… La météo de ce 12 juin 2021 aura été marquée par un vent très léger, parfois inexistant et instable durant la quasi-totalité du parcours de 66,5 miles nautique puis par l’arrivée d’une bise de 10-15 nœuds offrant un finish à couper le souffle…
Le coup de canon a été donné à 10h00 le samedi 12 juin. Plus de 400 voiliers s’élancent en direction du Bouveret. La route promet d’être longue tant le vent est léger, la journée chaude tant le soleil présent… tout comme la compétition sur le plan d’eau.
Double You Team réalise un bon départ aux côtés des M2 et des TF35 et l’équipe est dans le peloton de tête à Versoix. A Yvoire, Emil One négocie une excellente transition, tire son épingle du jeu et passe en tête. Jouant de chaque risée, l’équipe passe alors en deuxième position au Bouveret après 7h37 de course. Avec une confortable avance, il reste le retour à faire. Le moral est au top, les sourires présents et l’équipe navigue bien.
Christian Wahl commente : « Un des objectifs de la journée était de naviguer propre, de prendre des bonnes options, faire des bons choix tactiques. On a maitrisé notre course et la course par rapport aux autres bateaux, soit par rapport au positionnement, soit stratégiquement. On s'est fait rattraper plusieurs fois sur la montée mais on a pu s'extraire au Bouveret et reprendre de l'avance pour passer deuxième à mi-parcours avec de belles minutes d'avance. »
Mais le vent mollit régulièrement et le D35 Emil One est alors une nouvelle fois rattrapé au large d’Yvoire par les TF35 qui ont bénéficié d’un vent plus fort au retour leur permettant de rattraper l’équipe alors quasiment à l’arrêt, à la tombée du jour.
Pas moins de six regroupements vont avoir lieu dans la journée. Une journée durant laquelle l’équipe ne lâchera rien. En tête de peloton durant plus de 10 heures et au trapèze dès que possible pour tenter de gagner de précieuses secondes. Après 12 heures de régate, c’est au tour de la bise de faire son entrée. L’équipe file alors à 20 nœuds dans la nuit, les TF35 et leurs foils volent eux à plus de 25 nœuds. Emil One ne pourra pas lutter contre ce différentiel de vitesse dans ces conditions de vent stable. C’est fort d’une superbe régate et très heureuse que l’équipe s’offrira la 8ème place du Bol d’Or Mirabaud, premier D35, en passant la ligne d’arrivée à 23h04 à Genève.
Christian Wahl poursuit : « Juste après le Bouveret, c'est encore revenu depuis derrière. Nous avons fait un excellent choix sur la droite qui nous a permis de nous détacher à nouveau jusqu’à l’entrée du petit-lac… Le Joran ne s’établit pas suffisamment, et nous voilà de nouveau recollés. Vingt bateaux sont alors regroupés, les M2, les TF35 et nous. Une jolie bise se lève ; les TF35 s'envolent dans des conditions qui leurs sont favorables…
Compte tenu des conditions météo en fin de course, stables et ventées, nous ne pouvions rien faire, c'était mission impossible. Trop de différence de vitesse. Nous sommes très satisfaits de notre journée, de notre course. En faisant plus de 10 heures sur les 13 heures de course dans les 3 premiers c’est une très belle performance. On finit cette régate avec une belle descente sur Genève, des pointes à plus de 20 nœuds, sous les étoiles, sans pression. Des moments magiques, hors du temps. Une très belle course, une très belle équipe. »
Merci à toutes et à tous pour votre suivi, le rendez-vous est pris pour 2022 !
Le coup de canon a été donné à 10h00 le samedi 12 juin. Plus de 400 voiliers s’élancent en direction du Bouveret. La route promet d’être longue tant le vent est léger, la journée chaude tant le soleil présent… tout comme la compétition sur le plan d’eau.
Double You Team réalise un bon départ aux côtés des M2 et des TF35 et l’équipe est dans le peloton de tête à Versoix. A Yvoire, Emil One négocie une excellente transition, tire son épingle du jeu et passe en tête. Jouant de chaque risée, l’équipe passe alors en deuxième position au Bouveret après 7h37 de course. Avec une confortable avance, il reste le retour à faire. Le moral est au top, les sourires présents et l’équipe navigue bien.
Christian Wahl commente : « Un des objectifs de la journée était de naviguer propre, de prendre des bonnes options, faire des bons choix tactiques. On a maitrisé notre course et la course par rapport aux autres bateaux, soit par rapport au positionnement, soit stratégiquement. On s'est fait rattraper plusieurs fois sur la montée mais on a pu s'extraire au Bouveret et reprendre de l'avance pour passer deuxième à mi-parcours avec de belles minutes d'avance. »
Mais le vent mollit régulièrement et le D35 Emil One est alors une nouvelle fois rattrapé au large d’Yvoire par les TF35 qui ont bénéficié d’un vent plus fort au retour leur permettant de rattraper l’équipe alors quasiment à l’arrêt, à la tombée du jour.
Pas moins de six regroupements vont avoir lieu dans la journée. Une journée durant laquelle l’équipe ne lâchera rien. En tête de peloton durant plus de 10 heures et au trapèze dès que possible pour tenter de gagner de précieuses secondes. Après 12 heures de régate, c’est au tour de la bise de faire son entrée. L’équipe file alors à 20 nœuds dans la nuit, les TF35 et leurs foils volent eux à plus de 25 nœuds. Emil One ne pourra pas lutter contre ce différentiel de vitesse dans ces conditions de vent stable. C’est fort d’une superbe régate et très heureuse que l’équipe s’offrira la 8ème place du Bol d’Or Mirabaud, premier D35, en passant la ligne d’arrivée à 23h04 à Genève.
Christian Wahl poursuit : « Juste après le Bouveret, c'est encore revenu depuis derrière. Nous avons fait un excellent choix sur la droite qui nous a permis de nous détacher à nouveau jusqu’à l’entrée du petit-lac… Le Joran ne s’établit pas suffisamment, et nous voilà de nouveau recollés. Vingt bateaux sont alors regroupés, les M2, les TF35 et nous. Une jolie bise se lève ; les TF35 s'envolent dans des conditions qui leurs sont favorables…
Compte tenu des conditions météo en fin de course, stables et ventées, nous ne pouvions rien faire, c'était mission impossible. Trop de différence de vitesse. Nous sommes très satisfaits de notre journée, de notre course. En faisant plus de 10 heures sur les 13 heures de course dans les 3 premiers c’est une très belle performance. On finit cette régate avec une belle descente sur Genève, des pointes à plus de 20 nœuds, sous les étoiles, sans pression. Des moments magiques, hors du temps. Une très belle course, une très belle équipe. »
Merci à toutes et à tous pour votre suivi, le rendez-vous est pris pour 2022 !